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Téléopératrice: Immersion dans une vie à plusieurs vies.

Afin d’en savoir un peu plus sur le quotidien des téléopérateurs de centre d’appels, nous avons passé la journée avec Nathalie, 24 ans. Elle est en service dans un call center offshore de la ville de Nantes. Sans détour, elle partage avec nous ces instants qu’elle vit, le temps d’un appel téléphonique à des anonymes.

A 07h et 30 minutes, Nathalie est déjà installée à son poste de travail. Son siège de production est juste à quelques minutes de son domicile. Après avoir démarré son ordinateur, elle s’équipe de son casque. Ainsi, elle peut donc commencer à passer des appels. Ce mois, elle et sa vingtaine de collègues ont la lourde responsabilité de proposer des assurances à des prospects. Cependant, être une employée dans un call center n’est pas une activité de tout repos. Elle se heurte à des refus catégoriques, et parfois, reçoit des injures de la part de ses interlocuteurs.

Heureusement, cette mère d’une fillette de 2 ans a du sang-froid à en revendre. Elle sait à chaque fois remercier les prospects pour leur patience, que l’appel soit concluant ou pas. “La téléprospection n’est jamais facile. Vous devez essayer de convaincre des personnes qui ne vous connaissent pas, d’acheter des produits dont ils ne pensent pas avoir besoin. Mais bon, c’est aussi ça le contact humain.” nous confie-t-telle. Diplômée d’une école de commerce, Nathalie a choisi d’être téléopératrice parce que, dit-elle, aller vers des inconnus, commencer des discussions et proposer des choses utiles aux autres est un challenge qu’elle apprécie assez. C’est un peu comme faire partie de la vie des autres malgré le téléphone et la distance. Une originale.

Des moments remplis de charge émotionnelle.

Après sa pause, c’est avec une double motivation que Nathalie a rejoint son poste de travail de plus belle. Elle réussit cette fois à décrocher des rendez-vous. Oubliés les refus et frustrations de la matinée, place au sourire. Ses multiples années d’expérience dans les centre d’appels de différentes villes de l’Hexagone, notamment à Toulouse, Amiens ou Rouen, lui ont appris que la persévérance finit toujours par payer à la fin de la journée.

Une dizaine de personnes parmi celles touchées par sa téléprospection souscriront aux assurances. Un bon score pour la journée dans un centre d’appels téléphonique d’après elle. De quoi redonner le sourire à la téléopératrice et garder intacte la passion de cette activité pour elle.

Il sera 18h lorsque la jeune femme retrouvera sa fillette à la maison pour lui raconter son travail fait de télémarketing, de téléprospection et autres formules dont elle n’y comprendra rien.

 

 

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